OCS The Blitzkrieg Legend - 7.2 Fall Gelb Campaign: With Holland

Les Allemands ont décidé d'une appication stricte du plan Shlieffen et concentrent toutes leurs troupes vers la Belgique.

De longues colonnes traversent le massif ardennais, côté allemand, du sud au nord, loin des cavaliers français.

Aux Pays-Bas, la 9. PzDiv s'élance sur la route jusqu'à Vught tandis que les parachutistes de la 7. Fallschirmjäger Division s'emparent de l'aérodrome de Rotterdam et isolent Dordrecht.

En Belgique, le V^e corps lance les 1., 3. et 5. PzDiv suivies de la 20^e division d'infanterie motorisée qui traversent le canal Albert au nord de Maastricht et s'emparent du village de Tongeren au nord de Liège.

Le Général Gamelin attend fièrement l'attaque allemande menée par Von Beck et von Runstedt.

Les Alliés se réveillent. Dans le Brabant, branle-bas de combat, les troupes belges se replient sur Liège et un front s'établit de Huy au pont de Leopoldsburg sur le canal Albert. Des avant-postes sont installés à Hasselt et Saint-Truiden. Des patrouilles aériennes traquent les mouvements ennemis dans la plaine.

La Hollande tient assez bien face au premier choc. Tilburg reste entre les mains néerlandaises et les Français de la VII^e armée du Général Giraud sont échelonnés en arrière de Breda à Dordrecht, isolant solidement les parachutistes allemands devant Rotterdam.

Comme l'indiquaient les rapports des observateurs aériens, c'est bien dans le plat pays, démunis d'obstacles naturels que les Allemands font porter tout le poids de leur attaque, espérant rompre le front allié et envahir la France.

Le choc est violent. La ligne belge est enfoncée en plusieurs endroits et trois poches se forment réunissants Anglais du British Expeditionary Forces (BEF) et Belges défendant leur patrie natale. Hasselt est tombée, Saint-Truiden ne répond plus...

La seconde ligne attend l'arme au pied. Les blindés français de la 2^e Division Légère Mécanique du général de brigade Bougrain sont prêts à bondir.

La pression allemande sur les Pays-Bas a cessé.

En revanche, le Schwerpunkt appuie sur le cœur de la Belgique. Après leur premier bond à travers le Brabant, les Panzers tentent de se rabattre vers Namur. Un instant, ils semblaient viser Anvers mais restent souples dans leurs objectifs.

Dans les Ardennes, la situation reste calme et le contrôle allié sur le massif belge n'est pas contesté par les Allemands qui ne lancent que quelques attaques limités près de la ligne Maginot au sud du Luxembourg.

Renforcement du dispositif allié.

Initiative allemande, mais dans l'espoir d'un prochain double tour, les Allemands cèdent la place aux Alliés. En Belgique, une grande partie des troupes anglaise et belges isolées ont réussi à s'échapper et se reforment à l'arrière du front. Entre Gembloux et Huy, les divisions françaises et belges, renforcées des 4^e et 5^e DLC remontées des Ardennes attendent de pied ferme les Allemands.

Aux Pays-Bas, les troupes néerlendaises ne restent pas l'arme au bras et reprennent leurs positions, s'infiltrant entre les unités d'avant garde de la 9^e PzDiv. La VII^e armée française pouse son I^er corps qui franchit la frontière en contournant Turnhout assiégée.

Liège tient toujours, en pointe du dispositif allié.

En réponse aux attaques allemandes au Luxembourg, un front français se forme dans les Ardennes belges.

L'assaut allemand se déchaîne en direction de Namur. Malgré la résistance initiale de le première ligne, les Panzers traversent et bifurquent vers Charleroi. Les lignes françaises sont enfoncées et les troupes déployées entre Namur et Huy se retrouvent coupées du reste.

C'est sans compter la détermination du commandant de la 3^e DLM, regroupée à Gemloux. Il a laissé passer le flot des blindés allemands puis a attendu avant de lancer une vigoureuse contre-attaque sur l'infanterie allemande qui garde la route après leur passage. Malheureusement, la surprise est éventée et les blindés français n'arriveront pas à rejoindre leurs camarades en face de Namur...

Au Pays-Bas, les Allemands n'avancent plus mais rejoignent simplement leurs avant-gardes pour chasser les infiltrations alliées.

Double mouvement allemand. L'état-major ne pouse pas son avantage plus loin et ne s'attaque donc pas à Charleroi, mais préfère isoler les troupes françaises débordées ainsi que la citadelle de Namur. L'encerclement de la ville est étonnamment incomplet ce qui laissera aux Belges et aux Français une porte de sortie sur la Meuse. L'offensive reprend aux Pays Bas où plusieurs villes sont prises par les divisions d'infanterie allemandes.

La poche de Namur doit être évacuée. Plusieurs tentatives sont lancées : l'infanterie marocaine dans un premier temps, repouse un régiment d'infanterie allemande mais butte sur les Panzers l'accompagnant. C'est ensuite la 9^e division d'infanterie motorisée qui se lance à l'assaut et échoue, totalement détruite, puis la 25^e, qui au prix de très lourdes pertes, finit par disperser les Allemands et ouvrir le chemin. À ce moment, les camions se ruent dans la trouée pour en urgence ravitailler les tanks de la 3^e DLM ainsi que les tracteurs des nombreuses batteries prises au piège. Tout ces éléments reformeront le front devant Charleroi.

Devant Namur, des ponts du génie belge permettent l'évacuation de la poche tandis qu'une contre-attaque des divisons de calaverie françaises s'empare du pont entre Namur et Huy. Le lien est donc rétablit ainsi que celui avec la forteresse de Liège!

Mais tandis que la situation se retrouve restaurée au profit des alliés, un important événement se déroule à la frontière entre la Belgique et les Pays-Bas : la 1^ère DLM et la 1^ère DRC lancent une attaque sur les SS et la 9^e PzDiv, isolant cette dernière en s'emparant de Turnhout! Le canal Albert reste aux mains de Belges entre Anvers et Herentals.

8 jours après l'offensive, le doute s'installe dans les rangs allemands... qui abandonnent la partie! La guerre éclair est bien une légende de la propagande allemande!