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OCS The Blitzkrieg Legend - 7.4 Fall Gelb Campaign: "If I was in charge…"

Game OCS The Blitzkrieg Legend
Scenario 7.4 Fall Gelb Campaign: "If I was in charge…"
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05/1940

10/05/1940

Meteo

Flight
Normal

On the same date in a parallel universe...

Alliés

Dans les Ardennes se déploient les cavaliers français : à chaque virage, une barricade, à chaque carrefour, une pièce d'artillerie masquée.

La 2e PzDiv rentre déjà en contact avec les Chasseurs ardennais, soutenus par l'aviation française qui détruit les premiers chars allemands.

Luxembourg est occupée par les Français juste avant l'arrivée des Panzers de la 1ère PzDiv.

La B.E.F. (British Expeditionary Force) se déploie d'Anvers à Bruxelles et sur la Senne.

Aux Pays-Bas, la 9e PzDiv s'est infiltrée à l'est d'Arnhem...

En Belgique, les Allemands s'approchent déjà sur le canal Albert, défendu par la 2e division de cavalerie belge.

Allemands

Les Allemands déclenchent leur offensive. Aux Pays-Bas, les parachutistes de la 7e FallshirmJäger division s'emparent du nord d'Amsterdam et de son aérodrome, ouvrant la voie au pont aérien qui fait atterrir les premiers éléments de la 22e division aéroportée.

Des commandos ont attaqué à l'avance le fort sur la route de Bussum, préparant l'assaut mené par la 9e PzDiv qui est arrivée à fond de train depuis la frontière allemande.

Et ce sont finalement les hommes de la 3e PzDiv qui prendront la capitale néerlendaise.

Tétanisé, le gouvernement néerlendais s'apprête à se rendre (67 % de chances) mais hésite encore...

Derrière cette avance, le XVe corps s'avance, contournant les défenses avancées néerlandaises.

Eindhoven est prise par suprise par un bataillon de mitrailleuses et son aéroport accueille déjà Messerschmitts et Stukas pour appuyer l'avance allemande.

En Belgique, le XVIe corps pousse la 7e PzDiv au-delà du canal Albert jusqu'à Anvers. Les commandos n'ont pu capturer le pont prévu initialement mais les éclaireurs de Rommel ont trouvé un autre passage, non gardé, plus à l'ouest. La 4e PzDiv se déploie à gauche de la 7e PzDiv. Le canal est franchi en trois endroit et l'infanterie arrive à marche forcée derrière.

Maastricht est prise grâce aux commandos qui en livrent l'entrée aux Allemands, et ce sont les Stukas qui ouvrent le pont sur le canal Albert par lequel s'engouffrent la 29e division motorisée et la SS-Verfügungstruppe lancée dans le dos des Belges pour atteindre Huy sur la Meuse!

En face d'eux, arrivant des Ardennes, la 5e PzDiv et la 20e division motorisée débouchent, isolant la forteresse de Liège.

Dans les Ardennes belges, les Panzers allemands avancent, écrasant ou contournant les nombreux obstacles. Deux corps français et belges sont tournés, Luxembourg et prise et les cavaliers assurant la défense du grand-duché sont encerclés. La 1ère PzDiv est même avancée jusqu'à Neufchâteau.

Qui aura l'initiative au prochain tour? Les Alliés pour se reformer face à l'offensive allemande, ou les Allemands pour exploiter ces percées?

12/05/1940

Meteo

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Allemands

Les Allemands continuent leur offensive. Après Amsterdam, c'est La Haye qui tombe ainsi que l'aéroport de Rotterdam. À La Haye, le 20e régiment d'infanterie néerlandais offre une résistance désespérée, bombardé pendant toute la journée par des vagues de Stukas qui n'arrivent pas à entamer sa détermination.

En Belgique, les Panzers des 4e et 7e PzDiv déferlent sur le Brabant et pénètrent dans la banlieue et la ville d'Anvers. De plus, ils ont établi deux têtes de pont sur la Dijle, derrière Louvain et à Wavre, coupant le ravitaillement à presque toute l'armée belge.

Liège est aussi coupée, tandis que les deux colonnes allemandes font leur jonction à Huy, sur la Meuse. Les Allemands sont au pied de Namur...

Dans les Ardennes, la poussée continue et les 1ère et 2e PzDiv ont établi des têtes de pont sur la Meuse, à Givet et plus au sud. C'est désormais dans trois poches différentes que sont enfermés cavaliers, chasseurs et automitrailleuses français et belges...

12/05/1940

Meteo

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Alliés

Les Français ne lâchent pas la Meuse et leur aviation anéantit mpeme un bataillon de Panzers allemands.

Plus au nord, les lignes de défense au sud de Bruxelles se renforcent, les Alliés restant persuadés – à tort – que c'est à cet endroit que le coup principal portera

14/05/1940

Meteo

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Allemands

Les Ardennes belges se vident de troupes alliées, évacuées en urgence ou désertant en masse...

Le IIe corps est coincé à Dinant, coupé par la 10e PzDiv. La 5e remonte vers Namur par le sud.

Les 1ère, 2e, 8e PzDiv s'avancent sur les routes à l'ouest de la Meuse.

L'armée hollandaise est coupée de ses ports et enfermée dans un étau, prête à se rendre.

L'armée belge est débordée partout...

Alliés

Les réserves françaises continuent d'affluer faisant perdre au dispositif en profondeur ce qu'il gagne en épaisseur, mais au mauvais endroit...

Les Anglais restent bien accrochés sur leur position Anvers-Bruxelles et au sud-ouest de celle-ci.

La Hollande s'est rendue... Kleist est très content de lui!

16/05/1940

Meteo

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Alliés

Allemands

Les Panzers dépassent la Meuse et s'infiltrent dans les bois, contournant les points d'arrêts installés par les Français. Ceux-ci continuent à se masser plus au nord et commencent à manquer de profondeur au débouché des Ardennes.

Les troupes revenues victorieuses de Hollande viennent prendre leur place entre Namur et Anvers pour appuyer l'offensive des Ardennes.

18/05/1940 Last turn

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Allemands

Double mouvement! Les Panzers sortent des Ardennes!

Namur est complétement encerclée.

Anvers et ses faubourgs sud sont investis par les 5e et 39e Armeekorps mais résistent.

Le régiment GrossDeutschland est à Avesnes-sur-Helpe, la 1ère PzDiv à Hirson, l'Oise est franchie!

La 13e I.D. (mot) est aux portes de Maubeuge, bombardée par les Stukas.

Devant les Allemands, jusqu'à Paris, la route est libre...

Fin de la partie : les Alliés ont abandonné.

Mot de l'Allemand : la campagne de France a été assez foudroyante, même si le rôle de l'Allemand reste très difficile. Il ne manque certes pas de moyens, mais le terrain est fermé et la coordination des blindés, des Stukas, des gares, des états-majors et des camions est un casse-tête logistique et opérationnel intense!

Les Hollandais sont tombés facilement, débordés par les Panzers. Les Belges ont été dépassés partout. Les troupes franco-belges massées efficacement dans les Ardennes ont été isolées et détruites. Les Anglais sont restés l'arme au pied et les Français se sont essentiellement massés entre Bruxelles et Namur et entre Charleville-Mézières et Sedan, laissant moins bien couverts les débouchés de la Meuse autour de Dinant et de Givet, ce qui a été exploité par les Allemands depuis le début.

Je suis néanmoins très heureux d'affirmer qu'on peut gagner avec les Allemands, ce dont je doutais avec la partie précédente et les parties jouées en solo qui me faisaient penser le contraire.

La partie a été passionnante. Deux joueurs est cependant un nombre insuffisant, cela fait des tours très longs pendant lesquels l'adversaire n'a rien à faire si ce n'est d'observer et comprendre l'ennemi (ce qui n'est pas inutile, mais pas très actif).

Mot des alliés : j'ai un faible pour les scénarios à placement libre : on y fait un déploiement qui correspond à notre plan. Le mien était construit sur quelques prémices :

1. l'offensive historique des allemands dans les Ardennes n'a été possible que par la négligence française;

2. la Belgique est le terrain tout indiqué pour l'offensive principale, la seule que l'on doive ultimement craindre;

3. l'armée française a la capacité de résister, sinon pour arrêter l'allemand, du moins assez pour le forcer à une bataille difficile qui ne se conclura pas dans le cadre de la partie.

J'ai donc espéré qu'une bonne gestion des ressources et le maintien d'une réserve stratégique ferait le travail. Dans l'espoir d'engluer les panzers dans les Ardennes, j'ai constitué des taskforces composées de cavalerie et de régiments motorisés pour bondir sur les nœuds routiers de cette forêts et retenir les allemands. Outre cela, dans les secteurs centre et Sud, je ne maintenais qu'une infanterie de second ordre. Au Nord, je n'ai pas dépassé Anvers. Le but était de former une ligne pertinente en Belgique. Je crois que le prix à payer - la reddition des Pays-Bas un tour plus tôt - vaut largement la peine.

Concrètement, par un travail remarquable, l'allemand est parvenu à passer mes multiples barrages et à traverser promptement la Meuse. J'ai continué à sous estimer la mobilité des blindés dans les forêts-collines jusqu'à constater avec horreur que mon plan m'avait dirigé directement vers l'histoire! Et à la fin, la réserve que je m'étais promis de conserver était déjà engagée...

D'accord sur le nombre de joueurs, même si j'ai eu le privilège douteux de partager mon camp avec un joueur inexpérimenté... C'est là une chose que l'on ne peut pas se permettre face à un adversaire aussi redoutable.